En nous accompagnant dans un rythme de vie toujours plus intense, les cheveux en voient eux aussi de toutes les couleurs. Et de nombreux facteurs peuvent être à l’origine d’une perte des cheveux. Mais, cette chute n’est pas nécessairement pathologique car les cheveux ont un cycle de vie de leur apparition à leur chute. Rien de plus naturel.
Perte naturelle, saisonnière ou pathologique ? A l’aide de cet article, déterminez la nature de votre perte de cheveux, identifiez-en les causes et éventuellement les solutions envisageables pour pallier cette chute.
Combien de cheveux les femmes ont-elles en moyenne ?
Selon le webmagazine scientifique Futura Santé, un être humain a, en moyenne, entre 100 000 à 150 000 cheveux, soit environ 200 à 250 par cm2.
Le journaliste scientifique, également chargé d’exposition au Muséum d’histoire naturelle de Genève, Pierre-Yves Frei indique qu’il existe toutefois des disparités selon la couleur des cheveux. Ainsi, les blonds se positionnent dans la moyenne haute. Ils ont aux alentours de 150 000 cheveux alors que les roux en ont seulement entre 75 000 et 90 000 et les bruns autour de 100 000.
Cela étant dit, les chevelures rousses compensent bien souvent par une plus grande épaisseur de cheveux. En fait, les cheveux foncés, en règle générale plus épais, se retrouvent en quantité moindre. Mais, au regard de l’épaisseur, il est impossible de remarquer que ces chevelures foncées ont moins de cheveux.
Des disparités en terme de nombre s’observent également selon d’autres critères : le sexe, l’origine ethnique, l’âge, et même la condition physique. Par exemple, les femmes ont généralement une chevelure plus abondante que les hommes.
Perd-on plus de cheveux en fonction de la saison ?
Il existe un véritable lien entre la saison et la perte de cheveux. Ainsi, nous perdons plus de cheveux en automne (jusqu’à 100 cheveux par jour au lieu de 50) et au début du printemps, et moins en été. C’est le changement de saison qui influence la perte.
La docteure en nutrition et spécialiste des cheveux Nathalie Francesconi explique que la chute de cheveux saisonnière provient des rayons du soleil : « Le soleil augmente la sécrétion des hormones, qui régissent la croissance des cheveux. La pousse des cheveux s’accélère pendant les mois chauds et en automne, ils tombent comme les feuilles mortes ». Les cheveux ont donc une réaction comparable à celle des plantes au soleil. En revanche, lorsque l’automne est là, ils ne sont plus autant stimulés. C’est en octobre que l’on perd le plus de cheveux.
La chute saisonnière ne doit toutefois pas durer plus de six semaines. Au-delà, c’est qu’un autre facteur est en cause et il faut en rechercher l’origine.
Comment savoir si la perte de cheveux est normale ?
La première chose à savoir sur la chute de cheveux est qu’elle est un phénomène naturel. Toute personne perd en moyenne une cinquantaine de cheveux par jour.
Quelle est la durée de vie d’un cheveu ?
De son apparition à sa chute, un cheveu a une durée de vie d’environ quatre ans. Cette durée est plutôt de trois ans chez les hommes et de quatre à sept ans chez les femmes. Lorsqu’un cheveu meurt, c’est en réalité parce qu’un nouveau cheveu s’apprête à le remplacer, entraînant nécessairement la chute du premier.
Quels sont les différents facteurs de la perte (normale) de cheveux ?
Stress, choc émotionnel, grossesse, mauvaise hygiène de vie, contraceptif, ou encore maladie : certains facteurs, autre que la chute saisonnière, peuvent entraîner une chute des cheveux.
Néanmoins, ces facteurs ne déterminent pas une perte durable des cheveux mais passagère. En d’autres termes, une fois la cause sous-jacente identifiée et traitée, les cheveux se remettront à pousser.
Pour favoriser la repousse de vos cheveux, n’hésitez pas, par ailleurs, à faire une cure de vitamines par voie orale.
Quand s’inquiéter de la perte de ses cheveux ?
La perte de cheveux est considérée comme pathologique dès lors qu’une personne perd au-delà de 100 cheveux par jour.
Comment le voir et que faire ?
La perte excessive des cheveux peut s’observer à première vue par l’éclaircissement des zones du vertex et des lobes frontaux. Elle peut aussi se repérer par des zones plus clairsemées, laissant apparaître le crâne.
Dans ce cas, une consultation chez le dermatologue permettra de déterminer si la perte des cheveux est normale ou pathologique, pouvant être à l’origine d’une calvitie, également appelée alopécie, partielle ou totale. Il existe plusieurs types d’alopécie dont la plus courante est « androgénétique » et désigne la perte progressive mais définitive des cheveux.
Est-il possible d’avoir une calvitie lorsque l’on est une femme ?
La calvitie concerne principalement les hommes. En effet, environ un tiers des hommes ont une calvitie à l’âge de 30 ans, la moitié à l’âge de 50 ans et environ 80% à partir de 70 ans.
Mais, le phénomène peut aussi toucher les femmes. Moins nombreuses, elles sont entre 2% et 5% à souffrir de calvitie à l’âge de 30 ans et environ 40% dès 70 ans.
La génétique semble avoir un rôle majeur dans l’apparition de la calvitie, et ce d’autant plus chez les hommes. Dans ce cas, la repousse ne se fait pas naturellement. Si cette situation de perte des cheveux peut être gênante pour certaines personnes, des solutions se démocratisent de plus en plus. Renseignez-vous du côté de la tricopigmentation, qui consiste en une coloration du cuir chevelu, et du côté de la greffe de cheveux, aussi appelée implant capillaire.